Ecotoxicologie & abeilles


Ici ne sont pas abordés les études de toxicités pour l'AMM de pesticides ou des problèmes qui en résultes. C'est un autre aspect, mais qui peut être traité.


La biosurveillance de la pollution atmosphérique peut se réaliser via l’abeille domestique car cette dernière est  continuellement exposée aux contaminants présents dans la zone entourant le rucher et ceci pendant la durée de leur activité de recherche de nourriture (du printemps à l'automne). Par ailleurs, elles réalisent une multitude d'échantillons sur la zone et ramène cela à la ruche. 

En tant que tel, les abeilles et leurs produits fournissent une quantité de matériels biologiques qui peuvent être facilement échantillonnés et analysés tout au long de la saison, et qui est représentatif de la zone de récolte. Une ou des stations de mesure à proximité des environnements pollués à étudier permettent une surveillance constante des émissions polluantes par exemple.

Le déplacement des ruches permet de cibler des zones recherchées dans la mesure où il y a un minimum de nourriture pour l'insecte.

Les travaux du Dr C. Porrini ont démontré cela. Une référence parmi d'autres.

Le temps a fait son chemin et il existe aujourd'hui d'autres outils de mesure. Il est possible de mesurer une réponse physiologique précoce par le biais de certaines molécules internes dites biomarqueurs. En quelque sorte on mesure un état de santé de l’abeille en lien avec l’exposition ou non à des substances, comme les pesticides.  En fonction de la réponse, il sera possible d'émettre l'hypothèse que l'abeille a été exposée durant le butinage par exemple.


Vous comprendrez que chaque étude dépend du projet et que le protocole se construit en conséquence.
Par ailleurs, il y a d'autres bioindicateurs du milieu atmosphérique comme les lichens, mousses que l'on peut utiliser en biosurveillance passive ou active selon les possibilités.

 devis

Toute demande de devis passe par un formulaire à remplir et à 


Précision suivant FAQ

  • Il n'y a pas de formule type, mais adaptée à votre projet. On ne mesure pas LA pollution au sens large.
  • L'abeille a un capital sympathie. Il n'en reste pas moins que le protocole d'étude, les prélèvements, les interprétations des résultats etc. restent des données scientifiques
  • Le choix du matériel biologique dépend des contaminants recherchés ou des effets à mesurer.
  • L'abeille est un indicateur biologique utilisable qu'en saison, aussi il est nécessaire de se préparer en amont. Des demandes en urgence pour le "lendemain" ne sont pas pertinentes.
  • Les analyses sont réalisées en laboratoire extérieur. Le paiement se fait directement auprès d'eux. Il peut y avoir des tarifs privilégiés.
  • Les choix, les résultats etc. sont expliqués.





Qualité du miel

Dans le cadre de RSE des industriels, entreprises ont fait le choix de développer un rucher au sein de leur site d’activité. Il se pose ensuite la question de la qualité du miel.


Que rechercher dans le miel ? 

Pour éviter de faire une batterie d'analyses couteuses de contaminants chimiques et qui ne sera jamais exhaustive, il est préférable de rechercher des contaminants traceurs qui caractérisent l'activité anthropique du site. Ces polluants sont choisis suivant leur nature, leur toxicité, la quantité rejetée, la représentativité de l'activité, la règlementation. Les résultats seront mis en lien avec les Valeurs Toxicologiques de Références, Equivalent Toxique selon les contaminants, etc. afin de déterminer les risques pour le consommateur.

L’abeille, par ailleurs, par son comportement fait parfois office de filtre. Ainsi les métaux lourds présents dans l’environnement seront plutôt stockés dans l’abeille et seront en moindre importance dans le miel.

Moult articles étudiant les produits de la ruche et l’abeille comme bioindicateurs environnementaux soulignent ces aspects. Un article parmi tant d’autres.

Le milieu


Exemple : 

Influence du transport routier via le bioindicateur abeille, ...

Voir les explications de début de page.