Ecotoxicologie

Ici ne sont pas abordés les études de toxicités pour l'AMM de pesticides ou des problèmes qui en résultes. C'est un autre aspect, mais qui peut être traité.

La biosurveillance de la pollution atmosphérique peut se réaliser via l’abeille domestique car cette dernière est  continuellement exposée aux contaminants présents dans la zone entourant le rucher et ceci pendant la durée de leur activité de recherche de nourriture (du printemps à l'automne). Par ailleurs, elles réalisent une multitude d'échantillons sur la zone et ramène cela à la ruche.

On ne mesure pas LA pollution au sens large, mais des contaminations, des effets en lien avec un projet, une activité spécifique. 

Pour ce fait il y a divers outils de mesures comme la mortalité, la quantité de substances dans l’animal, dans des produits apicoles et aussi des biomarqueurs qui sont un signe d’état de santé de l’animal. Tout dépend de ce que l’on veut savoir, de la nature, de la toxicité des substances, du contexte. Il y a des indicateurs d’exposition et des indicateurs d’effets. 

En tant que tel, les abeilles et leurs produits fournissent une quantité de matériels biologiques qui peuvent être facilement échantillonnés et analysés tout au long de la saison, et qui est représentatif de la zone de récolte. Une ou des stations de mesure à proximité des environnements pollués à étudier permettent une surveillance constante des émissions polluantes par exemple.

Le déplacement des ruches permet de cibler des zones recherchées dans la mesure où il y a un minimum de nourriture pour l'insecte.

Les travaux du Dr C. Porrini ont démontré cela. Une référence parmi d'autres.

Porrini, C., Ghini, S., Girotti, S., Sabatini, A.G., Gattavecchia, E., and Celli, G. (2002). Use of honey bees as bioindicators of environmental pollution in Italy. pp. 186 -247.

Toute demande de devis passe par un formulaire à remplir et à envoyer par mail.

Précision suivant FAQ

• Il n'y a pas de formule type, mais adaptée à votre projet. On ne mesure pas LA pollution au sens large.

• L'abeille a un capital sympathie. Il n'en reste pas moins que le protocole d'étude, les prélèvements, les interprétations des résultats etc. restent des données scientifiques. 

• Le choix du matériel biologique dépend des contaminants recherchés ou des effets à mesurer.

• L'abeille est un indicateur biologique utilisable qu'en saison, aussi il est nécessaire de se préparer en amont. Des demandes en urgence pour le "lendemain" ne sont pas pertinentes.

• Les analyses sont réalisées en laboratoire extérieur. 

• Les choix, les résultats etc. sont expliqués.